La Louange dans l’Église aujourd’hui

La Louange dans l’Église aujourd’hui

“Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution; mais soyez remplis de l’Esprit, vous entretenant par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre coeur au Seigneur; rendant toujours grâces pour toutes choses au nom de notre Seigneur Jésus Christ, à Dieu le Père. ” Eph. 5:18-20

Introduction

De nombreux changements profonds sont arrivés dans les 40 dernières années dans les Églises Protestantes (aussi chez les Pentecôtistes) dans le domaine du culte, et particulièrement  dans l’adoration. Plusieurs changements furent le produit d’un effort conscient pour se débarrasser des ritualismes et des liturgies et revenir à dépendre exclusivement du Saint Esprit pour manifester la présence de Dieu pendant les cultes Evangéliques et pour inspirer les croyants à adorer le Seigneur.  Mais les résultats, en général, furent moins que satisfaisants, comme il sera démontré dans ce texte

Le Mouvement Charismatique

La Situation Actuelle

1. Le Mouvement de Renouvellement.
Depuis l’apparition du mouvement de renouvellement entre les groupes protestants aux Etats-Unis dans les années 60, les connaissances  du propos du culte  dans l’Église (d’exalter le Seigneur), du style de culte (qui dans le passé était avec révérence et gratitude) et en particulier du style de louange (qui dans le passé se concentrait à plaire au Seigneur) dans les Églises Protestantes (traditionnelles et Pentecôtistes) ont rapidement changé. Les origines de ces changements peuvent être partiellement identifiés  dans les conversions qui se sont produites pendant le Mouvement de Jésus.                      

Dans les années 60, beaucoup de jeunes du style hippies sont venus vers la foi. Cependant , au lieu de voir toutes leurs vies modifiées par l’Esprit, ils ont conservé certains comportements et habitudes très informelles, de communication et des styles vestimentaires, ce qui a réfléchi à une forme adoptée de rendre culte au Seigneur.       

Ils ont aussi apporté avec eux les styles de musiques mondaines qu’ils étaient habitués, et principalement un genre de présentation performative. Ils – et jamais le Saint Esprit – étaient responsables pour une extrême informalité conduisant à un manque de révérence dans la façon de se vêtir et dans leurs comportements dans les cultes, et particulièrement dans le style de louange adopté dans les dernières décennies par la plupart des Églises qui se disaient renouvelées. Ce style de louange est déjà arrivé chez les églises Pentecôtistes et même dans les églises Evangéliques, qui l’utilisent pour essayer d’attirer les jeunes. Ils auraient pu être assistés par des pasteurs avec discernement, mais dans beaucoup de cas, il ne s’est pas passé ainsi.                             

2. L’abordage Individuel sur l’Adoration.
Il existait entre eux un abordage individuel par rapport au culte, et particulièrement à l’adoration. On soulignait toute liberté dans les méthodes employées par les gens pour louer, ce qui signifiait en pratique, de la liberté pour la chair.  Ils confondaient la liberté pour laisser l’Esprit réaliser ce qu’il voulait, avec une liberté pour que les personnes puissent exprimer  leurs émotions à la manière que chacun trouvait convenable. Ils pensaient par exemple, que n’importe quel désir soudain battre les mains , de sauter, de danser ou de tomber par terre “pour adorer le Seigneur” était nécessairement le résultat d’une impulsion du Saint Esprit.           

Ensuite, à partir de ce moment, le fait de sauter,  de danser ,  d’applaudir est devenu un moyen pour pousser les “adorateurs” à un état de bénédiction. A la place de recevoir la visite du Saint Esprit, et par conséquence manifester ces moyens d’adoration, ils ont commencé à pratiquer ces mouvements physiques pour pousser le Saint Esprit à les visiter – le contraire de l’idée originelle.             

Ils pensaient aussi que la critique à leurs façon d’adoration signifiait la même critique du Saint Esprit. Cette pensée a contribué pour éviter tout jugement sur n’importe quelle nouvelle manière d’adoration. L’interprétation d’un verset isolé de l’Ancien Testament était suffisante pour justifier une nouvelle pratique, une nouvelle façon d’adorer.    

Les choses ont évolué et même sans trouver de justifications bibliques pour certaines pratiques, ils les adoptaient quand même. Finalement, ils voulaient changer les dernières 1950 années de théologie de l’Église pour justifier leurs nouvelles procédures: l’attitude générale les privait de rechercher des bases bibliques pour les nouvelles pratiques, car pour eux la Bible était devenue à peine une source de “lignes générales”.                     

Ainsi, l’expérience a commencé à être soulignée en détriment d’enseignements clairs de la Parole de Dieu. Par conséquence,  ils ont commencé à installer un modèle de tolérance aux nouvelles pratiques d’adoration et de conduite dans les cultes  des églises du Mouvement de Renouvellement.                      

3. Le Manque de Révérence et d’Ordre.
Plus tard, tout le genre d’attitude pour exprimer de la révérence et de l’ordre dans les cultes étaient vus comme ritualistes et vides. A leur place, ils acceptaient que chaque croyant puisse se comporter comme “il se sentait touché par le Saint Esprit”, comme si tous étaient remplis du Saint Esprit et capables d’écouter et de discerner la voix du Seigneur; comme s’ils étaient suffisamment murs pour juger si telle conduite serait acceptable et agréable au Seigneur.                  .

Comme résultat, cette ambiance informelle de comportement ainsi qu’une familiarité excessive avec le Seigneur et le Saint Esprit ont commencé à remplacer la révérence nécessaire, la crainte et le tremblement face au Seigneur, qui sont clairement enseignés dans l’Ancien et le Nouveau Testament.              

Dans certaines églises, la désirable crainte et révérence devant le Seigneur a tendance à être remplacée par une complète informalité par rapport au Seigneur et à son adoration.  Dans certains milieux du fameux Renouvellement, la crainte a été remplacée par un manque de révérence et par une inacceptable et choquante intimité avec le Seigneur. Jésus a commencé à être traité par les adorateurs comme un de leurs semblable, comme un collègue. D’autre ont commencé à faire référence au Saint Esprit avec un excès d’intimité.  

4. Des Pasteurs Sans Préparation et Mal Assurés.
A cette époque, il n’y avait pas de pasteurs dûment préparés pour conduire les troupeaux  avec les armes du Saint Esprit, avec discernement et sagesse. Ces pasteurs avaient été formés dans des séminaires ou il n’y avait point d’enseignement sur les moyens d’utilisation avec ordre des dons spirituels dans une Église locale, ni sur les procédures pour distinguer la manifestation de l’Esprit d’une expression de l’émotion humaine (pensées et sentiments humains).           

Une grande partie de ces pasteurs ne possédaient aucune formation pentecôtiste; ils venaient d’églises protestantes traditionnelles et historiques. Leurs maîtres de séminaires n’appartenaient à aucune Église où il y avait l’occurrence constante de manifestations des dons spirituels. En plus, ils n’étaient même pas employés dans les dons spirituels, ce qui les rendait totalement incapables d’enseigner ce sujet avec autorité. Les professeurs n’avaient pas assez de connaissances pour juger les prophéties ou les tester pour découvrir si elles venaient du Saint Esprit ou de l’homme.         

Ces pasteurs avaient peur aussi de déplaire leurs congrégations. En partie, une des raisons venait du résultat de la méthode démocratique de choisir  les pasteurs: par des élections communes au lieu du choix direct par le Saint Esprit. Ces pasteurs devaient satisfaire leurs congrégations – même s’il fallait désobéir au Seigneur – pour pouvoir soutenir leurs emplois.            

D’un autre coté, ils  dirigeaient leurs Églises sans diligence à cause d’une mauvaise  connaissance sur l’onction du Saint Esprit: l’onction donnée à un pasteur  était considérée du même niveau que celle donnée par le Seigneur à d’autres chrétiens pour l’emploi d’autres fonctions dans l’Église.  Ils ne comprenaient pas qu’ils avaient reçu de l’autorité  pour conduire l’Église, ainsi que plus de discernement et de sagesse que les membres communs de la congrégation, comme partie de l’onction. Les pasteurs alors, sont devenus mal assurés pour conduire les troupeaux.           

5. Le manque de discernement.
A cette époque, une grande préoccupation dominait ces églises, celle d’éviter de déranger l’opération du Saint Esprit . Comme les pasteurs ne savaient discerner  ce qui édifiait ou non l’Église, et n’étaient capables de distinguer entre l’Oeuvre pure du Saint Esprit et les réactions humaines à l’Oeuvre de l’Esprit, alors tout était admis. Il n’y avait pas d’instruction sur les limites ou principes pour établir de l’ordre et bienséance (I Co. 14:40) pendant les cultes ou les louanges dans l’Église. En pratique, les nouveaux convertis devenaient des “brebis sans berger”.                        

Dans les années 80, un pasteur d’Indiana (EUA)  envoya  un groupe d’anciens dans une autre ville pour vérifier un certain mouvement spirituel et faire un rapport sur les manifestations spirituelles qui se faisaient à cet endroit. Le rapport fut ainsi: “il y a des manifestations qui sont de l’Esprit et d’autres non”. Mais ils n’ont pas osé de préciser celles qui venaient, et celles qui ne venaient pas de l’Esprit.  La raison était qu’ils n’avaient pas de discernement, et ainsi ils avaient peur de se tromper et de déplaire au Seigneur.           

6. Habitudes et codes vestimentaires.
Au fur et à mesure que le Seigneur sauvait beaucoup de gens du mouvement hippie, les pasteurs étaient si ravis pour ces saluts qu’ils avaient peur de les contrarier et évitaient de leur montrer les manières correctes de s’habiller et de se conduire durant un culte dans l’Église. Ainsi, ils optaient de cacher aux nouveaux convertis,  le résultat de transformation complète des vies de ceux qui acceptent Jésus comme Seigneur et Sauveur, sur le désir de Jésus de révéler au monde à travers de nos propres vies, ou sur le besoin de vivre pour la gloire du Seigneur.        .

Les hippies qui se convertissaient dans les plages de Californie – et non dans le Saint Esprit – furent les responsables pour l’introduction de l’usage de bermudas, chemisettes et sandales de plage dans les églises, et des pratiques de consommer des boissons et des pop-corn lors des cultes (pendant les périodes de louange et de prédication). Cette pratique s’est répandue dans les Églises de Renouvellement, allant d’un extrême à l’autre: au lieu de codes vestimentaires, ils optaient pour l’informalité sans limites raisonnables et sans discernement.  Bien sur qu’ils n’ont jamais été alertés que toutes les choses nous sont permises,  mais  toutes choses ne sont pas avantageuses car beaucoup de choses ne contribuent pas à l’édification de l’Église.         

7. La liberté. Louange performative.
Dans le domaine de la louange, au delà de la liberté pour n’importe quel croyant d’adorer Dieu selon ses préférences personnelles, il existait aussi la liberté pour transformer le culte en une espèce de spectacle.  Le choeur traditionnel fut remplacé par  un groupe de louange, qui était inutilement situé face à la congrégation sur une scène, qui chantait et dansait comme des stars de musique populaire, comme si eux mêmes se présentaient à une congrégation, au lieu de le faire pour le Seigneur. Postérieurement, même des groupes de danseurs agitant des bannières se présentaient sur la scène. Considérant que cette activité a pour objectif d’adorer le Seigneur, il est difficile de justifier le fait qu’ils puissent chanter, danser et jouer des instruments tournés vers la congrégation.                  

Les églises ont commencé à réagir à la présentation de ces groupes en les applaudissant, exactement comme le public réagit aux spectacles d’artistes populaires séculaires. En plus, ils les remerciaient pour les présentations, comme si ces groupes montaient sur scène pour amuser la congrégation, comme si ces groupes attendaient la reconnaissance du public. Ils oubliaient, au moins en théorie,  qu’ils fallait chanter  ensemble avec la congrégation pour adorer le Seigneur et Lui faire plaisir, et que c’était du Seigneur qu’il fallait attendre la reconnaissance.

8. L’influence sur d’autres pays.
Les missionnaires et les évangélistes charismatiques américains qui partaient travailler à l’étranger, commencèrent à propager ce genre de “louange émotionnelle” et “louange sur scène” dans d’autres pays. Les nouvelles églises qu’ils initiaient adoptèrent ce genre de louange comme si c’était l’unique moyen de “donner liberté à l’Esprit”, et comme si cela avait été révélé par le Seigneur à l’Église d’aujourd’hui.          

Cette influence a dépassé les nouvelles églises initiées par ces missionnaires et évangélistes, et ont atteint des églises Pentecôtistes initiées dans les années 50, et même des congrégations Pentecôtistes traditionnelles dans plusieurs parties du monde, y compris dans l’Europe de l’Est et dans les pays de l’ancienne Union Soviétique. 

Principes Bibliques sur la Louange

  1. La Louange dans l’histoire.
    A propos du sujet de l’adoration au Seigneur dans les cultes publiques, il est clair que les  véritables adorateurs ne sont pas apparus de nos jours,lors du Mouvement de Renouvellement. Si quelqu’un veut le nier , il sera en train de renoncer qu’il a toujours existé dans l’histoire, uneÉglise  capable de plaire au Seigneur. Il refusera aussi que le Seigneur a toujours été victorieux, et qu’Il pouvait toujours compter avec une Église fidèle.                          .

On ne peut pas rejeter la manière dont le Seigneur fut adoré par l’Église fidèle ainsi que par les mouvements Pentecôtistes dans leurs meilleurs moments, même avant l’apparition de ces mouvements de renouvellement spirituel. Une évidence de cette réalité sont les hymnes, avec des paroles profondes qui édifient l’Église et exaltent le Seigneur de telle façon que les chants apparus vers les années 30 l’atteignent rarement.               

Bien sur qu’il a toujours eu une église spirituellement vide, qui ne possédait aucune grâce, et qui remplaçait l’opération du Saint Esprit par une liturgie vide. Cependant, il a toujours existé une Église fidèle qui louait le Seigneur d’une façon qui Lui est agréable, spécialement dans les moment de réveil de la foi, et particulièrement depuis que le Seigneur répand de Son Esprit sur toute chair, à partir de la seconde moitié du XIXeme siècle (le mouvement Pentecôtiste).     

La procédure d’adoration que l’on considère est biblique, et actuellement elle est vécue par des Églises qui ont apprit à adorer le Seigneur en esprit et en vérité. Le Seigneur manifeste Sa Satisfaction avec la louange de ces églises, et en réponse  Il les édifie.           
Il est important de noter que quand le Saint Esprit , à travers de l’apôtre Paul, a décidé de révéler à l’Église les procédures du déroulement d’un culte d’adoration, Il fait référence dans I Co14:23-32, uniquement aux dons spirituels  (révélation, langues, interprétation), à des louanges par des Psaumes et à l’enseignement, en précisant comment les dons doivent être utilisés avec sagesse, jugés et employés avec ordre et bienséance (verset 40). Il n’existe aucune orientation sur la position que doivent se présenter les croyants pour chanter (assis, prosternés, debout), ni sur l’emploi d’expressions corporelles (les mains levées, paumes des mains, danses, etc…). L’important dans un culte, du point de vue de l’adorateur, c’est le coeur du serviteur, il s’agit d’une adoration en esprit et vérité, et du point de vue de Dieu, l’importance est Sa chance de parler à Son peuple, pour l’édifier et le conduire.                          

  1. Le propos: adorer le Seigneur.
    Le principal objectif de l’existence de l’Église  et de chacun de ses membres en particulier est d’adorer le Seigneur, en proclamant ses vertus et ses grâces, et manifester notre gratitude pour ses miséricordes et sesdons.Cela est aussi l’objectif de chaque culte dans une véritable église chrétienne.            

Quand une Église  se réunit  pour un culte, le propos n’est pas celui de passer un moment bénit , de rechercher un plaisir spirituel tel que l’allégresse du Seigneur, ou même de revoir des bénédictions spécifiques, mais l’objectif est d’adorer le Seigneur pour Sa majesté et souveraineté, de manifester  notre gratitude pour ses bénédictions.      

  1. L’inspiration: plaire au Seigneur.
    L’ Église ne loue pas pour plaire à elle même (plaire à la chair), ou car il lui est agréable  d’être visitée par le Saint Esprit. L’Église loue pour plaire au Seigneur, qui est le Seigneur du culte. La principale préoccupation de l’Église lors d’un culte, c’est de plaire au Seigneur.                             

Aucun texte de la Bible apprend aux croyants qu’ils doivent louer le Seigneur à la manière qui leur plait. Tous les enseignements bibliques commandent à L’adorer comme Il le désire. “Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité, car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent” . La véritable adoration doit être conduite par le Saint Esprit, pour exalter uniquement à Dieu le Père et le Seigneur Jésus.             

Malgré ces enseignements,  certains mouvements aujourd’hui insistent dans la l’idée que la période de louange doit être agréable à l’Église, qu’ils doivent s’amuser, se faire plaisir, se sentir bien. C’est la raison pour laquelle les croyants, dans beaucoup d’églises,  sont stimulés à faire ce qu’il leur plait pendant la période de louange.   

Cependant,  la sensation de la présence de Dieu, l’allégresse et l’amour qui rempli les leurs coeurs doit venir uniquement d’un sous-produit d’une véritable adoration, et non pas d’une finalité elle même. On doit se réjouir quand le Seigneur est exalté et quand Sa grâce est annoncée, et jamais quand on a envie de se sentir bien.    

  1. Attitude: Révérence  et Crainte au Seigneur.
    La Bible nous dit  que l’on doit avoir une attitude de révérence quand on accède à la présence  du Seigneur.  Rappelons-nous de l’expérience de Moïse quand Dieu lui demanda d’ôter  ses sandales car il était sur un lieu de terre sainte. Dans le livre d’Hébreux, nous apprenons que par le Sang de Jésus on ose entrer dans Sa présence. Ce même livre nous montre que l’on doit se présenter à Lui avec  crainte, car Dieu est un feu consumant. (He. 12:28-29).

Une attitude de révérence devant le Seigneur peut démontrer la crainte de l’Eternel (principe de sagesse, Prov. 1:7)  qui est compatible avec l’amour et la confiance dans Sa miséricorde, qui sont exigés de tous les croyants par la Parole de Dieu. L’Éternel n’a jamais changé par rapport aux temps modernes (Mal 3:6)                  

La révérence se manifeste par une attitude compatible, par un comportement qui comprend les codes vestimentaires. La révérence exige une attitude spéciale lorsqu’on s’approche du trône du Dieu vivant (Ex. 3:5). Même si dans le quotidien ont vit déjà dans la présence de Dieu, et que Jésus habite en nous à travers de Son Esprit; quand on participe à un culte pour adorer le Seigneur, ensemble avec l’Église, on doit le considérer comme un événement spécial pour les croyants et pour le Seigneur. Nous avons un rendez-vous spécial avec l’Éternel, qui se manifeste d’une manière particulière à chaque culte (Mt. 18:20). L’apparence extérieure doit transparaître la réalité de révérence intérieure.

Notre Père Éternel peut accepter l’adoration des nouveaux convertis qui n’ont pas encore été instruits sur la crainte et la révérence. Mais pour offrir au Seigneur une louange parfaitement digne du Seigneur, le croyant doit apprendre à louer avec tous ces sentiments dans son coeur.              

  1. Motivés par gratitude et amour.
    L’Église doit aussi adorer avec amour et gratitude dans son coeur (IThes 5:18). Si ces éléments sont absents, le croyant n’est pas capable d’adorer le Seigneur.      

Dans certains milieux, les gens trouvaient que les croyants devraient manifester, durant le culte au Seigneur, le même genre d’émotion que les personnes manifestent dans des concerts de rock ou dans des match de football, quand ils applaudissent leurs idoles et leurs performances. Ces comportements ne sont pas corrects car ils sont typiquement des manifestations pour exprimer des émotions profanes, fruit des sentiments de la chair.                

Les sentiments provoqués par le Saint Esprit doivent être exprimés par le coeur: le Seigneur ne regarde pas l’apparence extérieure d’une personne, mais plutôt son coeur (I Sam 16:7). Cependant, les sentiments saints doivent être exprimés avec prière, psaumes et cantiques spirituels de tout notre coeur et de toute notre âme (Ep. 5:19-20). Dans le Nouveau Testament, celles ci sont les seules exigences aux croyants.

  1. Résultats: visite du Saint Esprit et allégresse du Seigneur.
    Ne pas confondre causes et effets. Lorsque l’on rentre dans la présence du Seigneur, il est possible que l’on ne soit pas disposés à louer à cause des soucis avec nos vies quotidiennes, etc.. C’est pour cette raison que l’on doit commencer tous les cultes avec un moment de contrition, avec confession de nos péchers au Seigneur, demandant le pardon, et demandant aussi que le Saint Esprit nous apporte la disposition pour la louange, plaçant la vraie gratitude dans nos coeurs. En réponse aux prières de l’Église, le Saint Esprit visite les croyants en leur donnant la condition spirituelle pour adorer le Seigneur, plaçant la révérence, la crainte, l’amour et la gratitude dans les coeurs des serviteurs.     

Ainsi, l’Église se rend capable de commencer à louer le Seigneur en esprit et en vérité, car le Seigneur habite au milieu  des louanges d’Israël (Ps 22:3). Dans la mesure que l’Église continue à louer, l’allégresse du Seigneur se manifeste de plus en plus dans son milieu, et il y aura encore plus de disposition pour Le louer.  .

  1. Dieu regarde au coeur.
    Dans le Nouveau Testament  il n’existe pas d’instruction précise sur la position que les personnes doivent  se tenir quand l’Église loue le Seigneur. Quand Jésus fait référence à l’adoration, Il indique que cela doit se faire “en Esprit et vérité” (Je 4:23-24). Paul dit que dans nos cultes tout doit être réalisé avec ” bienséance et avec ordre  ”  (ICo. 14:40).

Cependant, nous devons appliquer certains principes bibliques dans ce domaine. Un principe qui a pu être oublié dans les églises Chrétiennes, est le fait que le Seigneur est plus préoccupé avec les conditions de nos coeurs qu’avec les mouvements extérieurs de nos corps quand on L’adore. Il est clair que la Bible dit que les serviteurs doivent se présenter devant le Seigneur avec révérence et crainte, donc la position de leurs coeurs doit s’accorder avec ces sentiments.           

Dans l’Ancien Testament, le Seigneur dit à Samuel qu’Il ne regarde pas ce à quoi  l’homme regarde. On peut transférer cette leçon au domaine de l’adoration et dire: quand les serviteurs L’adorent, Il attend une adoration avec louange et gratitude, révérence et crainte, avec tout notre coeur, notre âme et notre pensée.           

Si quelqu’un ne possède la direction de l’Esprit, il pourra se tromper, considérant les expériences qu’Israël a eu dans les temps de  l’Ancien Testament, et finir par établir un code d’adoration pour l’Église. Cela pourrai être un mauvais usage de l’Ancien Testament.                  

  1. Uniquement des vies transformées sont dignes de L’adorer.
    Une forme excessivement informelle de se vêtir dans les cultes, ainsi qu’une intimité indue pour s’adresser au Seigneur, démontrent un manque de connaissance sur notre manière de  présentation devant l’Éternel. Cela révèle aussi que le processus de transformation que le Saint Esprit opère dans la vie de quelqu’un, se trouve dans un stage initial, ou que celui-ci s’est interrompu.       

L’Église doit apprendre que, lorsque quelqu’un se converti au Seigneur, il doit abandonner ses anciennes manières de s’habiller, de parler et de se conduire apprises par le monde, qui des fois étaient  même  immorales. Les pasteurs doivent s’encourager à enseigner ce sujet aux nouveaux croyants. Quand on étudie l’histoire de l’Église, on apprend que l’Église fidèle s’est toujours préoccupée avec ces choses.      

  1. La préparation spirituelle..
    D’un autre coté, l’Église a négligé l’importance d’une préparation spirituelle des musiciens et des chanteurs, en portant plus d’importance au niveau technique. La beauté esthétique, qui stimule les émotions, a passé à être considérée suffisante pour toucher les sentiments de la congrégation pendant la louange.                         

Mais, le Seigneur révèle à Son Église que,  pour que des musiciens, des chanteurs d’un groupe ou d’un choeur, ou un groupe de louange puissent Le louer, il est indispensable qu’ils vivent en sanctification, portant un bon témoignage à l’Église et au monde. Ils doivent aussi se préparer pour la louange avec prières et jêunes. L’importance de la louange exige une telle préparation spirituelle, pour que des vies puissent être utilisées comme musiciens ou chanteurs pour le Seigneur.        

Ainsi,  quand un groupe de louange – chanteurs et musiciens – est employé par le Seigneur, le Saint Esprit visite la congrégation, en opérant des guérisons et des délivrances, comme il se produisait quand David jouait de la harpe (I Sam 16:23). L’Église a donc apprit, que la qualité spirituelle vient en première place, et les capacités techniques et artistiques après (Ps  33:3).

La Louange sans Limites Bibliques

1. La Bible: l’unique règle de foi et de pratique.
La Bible doit être la seule source de doctrine et de pratique. Les enseignements bibliques nous empêchent de sortir des limites sécuritaires établis par le Seigneur, pour le développement de nos vies spirituelles. Cependant, la tendance de plusieurs secteurs du Mouvement de Renouvellement est de réduire l’importance des limites bibliques par manque de connaissance sur la sécurité que la Bible offre à chacun des croyants. En plus, ils prennent l’habitude de soutenir leur foi et leur pratique plutôt sur les expériences, que sur la Bible.                         

2. Des erreurs possibles.
Dans le domaine de la louange, les attitudes suivantes par rapport à la Bible ont permit de provoquer d’autres erreurs:                

a) Ignorer l’importance que l’Église fidèle a donné à la louange dans toute l’histoire; par manque de connaissance de l’histoire de l’Église, les dits rénovés ont la tendance à penser que la véritable adoration apparut dans l’Église après les résultats de renouvellement;


b) 
Appuyer la doctrine de la louange sur des “expériences” de certaines personnes qu’ils considèrent être, ou qui le sont, très spirituels.          

3. Le danger du feu étranger.
La louange performative (sur scène), suivie de musique exécutée de façon à stimuler les émotions et les sentiments “spirituels”, comme indiqué dans les chapitres antérieurs, est une forme qui vient fréquemment remplacer  le véritable feu du Saint Esprit. Il s’agit d’un genre de louange qui élève les sentiments, même si le Saint Esprit opère ou non. Cette louange veut  atteindre les émotions, qu’elle soit entonnée dans un temple réellement chrétien  ou dans un temple d’une autre religion, où  si ses exécuteurs mènent une vie de sanctification ou de pécher.              

Bien sur que le Seigneur n’admet pas  ce genre d’appel aux émotions. Le Seigneur le considère un “feu étranger” (Lev 10:1-3). La stimulation  des émotions des fidèles est réservée uniquement au Saint Esprit, qui suffit à promouvoir tous les sentiments de louange et d’adoration dans les coeurs des croyants, générant la gratitude et le désir d’exalter le nom du Seigneur Jésus.  

4. Le Mysticisme.
Par conséquence de ces erreurs, l’Église était incapable d’offrir une véritable adoration; donc, l’Église commença à souffrir des problèmes. D’abord, le manque d’adoration spirituelle dans les limites bibliques commença à pousser beaucoup de serviteurs vers le mysticisme. Quand on parle de mysticisme, on veut dire que ça représente une pratique d’expériences spirituelles non sanctionnées par les Ecritures. Accueillir ces expériences mystiques sans avoir respecté les règles bibliques, apporta des résultas indésirables, permettant la manifestation d’esprits trompeurs dans son milieu. La seule garantie contre le mysticisme et ses conséquences pernicieuses est de se maintenir dans les limites bibliques.  

Finalement, les expériences mystiques, dans une première phase,  peuvent  plaire à des adorateurs innocents, et ils peuvent même se sentir bien avec. Mais à long terme les résultats seront l’oppression du croyant, même dans toutes intentions de sincérité de sa part. 

Le Contenu du Moment de Louange

1. Les Hymnes de Louange chantés par la Congrégation.
L’Église doit être être attentive pour vouloir toujours chanter des hymnes qui contiennent un message profond, qui présentent un contenu plutôt spirituel pour édifier le croyant et pour le stimuler à l’adoration, c’est à dire, des chants où le Saint Esprit puisse opérer à sa manière, le coeur du serviteur.                         

Il est inutile à l’Église de chanter plusieurs fois le même hymne comme si cela pourrai plaire encore plus le Seigneur, ou dans la pire des chances, d’esperer que le Saint Esprit  travaille encore plus dans la vie de l’adorateur pour qu’il puisse se réjouir ou se remplir d’autres sentiments agréables. Cela représente un danger, car certaines techniques modernes de religions mystiques utilisent la répétition interminable d’une même mélodie ou rythme, pour créer une atmosphère à provoquer des émotions sur les personnes, et faire croire que des pouvoirs surnaturels puissent être atteints.       

L’Église n’a besoin d’aucune technique pour créer des émotions. Lorsqu’elle chante un hymne inspiré par le Saint Esprit une seule fois (ce qui provient des enseignements bibliques) d’une manière simple, sans subtilité, même si joué par  un groupe sans technique; le Saint Esprit agira et édifira les croyants fortifiant leurs foi dans la présence du Seigneur. Il  les encouragera aussi à Le louer de tout leurs coeurs et de toute entente, à partir du moment que l’Église vive en sanctification, et particulièrement si le groupe de musiciens et de chanteurs fournissent un bon témoignage, préparés par des prières et des jêunes pour leurs activités dans l’Église.            

2. L’accompagnement  par des musiciens remplis du Saint Esprit.            
Le Seigneur nous montre, au contraire, que l’on doit se préoccuper à L’adorer. Donc, la condition spirituelle des membres du groupe de louange est fondamentale. Les habilités techniques doivent suivre en arrière plan. La raison est simple: le Seigneur désire que le Saint Esprit ai la liberté d’agir dans la congrégation, comme résultat des louanges des musiciens et des chanteurs.                 

3. Prières de Louange par la Congrégation.
Pendant la période de louange, le Seigneur se plait de recevoir des prières de tout le genre  de serviteurs de la congrégation: les enfants, les jeunes, les adultes et les anciens. Le Seigneur se satisfait, non seulement des prières du pasteur et du groupe de louange, mais aussi de tous les croyants en général.                       

4. Une Attitude Proportionnelle à l’Opération de l’Esprit.
Quand l’Église se réunit pour adorer le Seigneur dans un culte régulier, ses membres généralement ne sont pas prêts spirituellement pour offrir une louange purement dans l’Esprit; il est alors nécessaire d’établir un moment initial de contrition, pour avoir  l’opportunité de confesser leurs péchers, pour rechercher la délivrance des soucis et se concentrer à la louange au Seigneur.       

Pour cette raison, durant la période initiale du culte le Saint Esprit normalement ne manifeste la présence de Dieu avec puissance dans l’Église totalement.  Par conséquence, l’adoration doit être modérée, avec intonation de chants qui invitent les fidèles à “rentrer dans la présence de Dieu”. Ainsi, dans cette période initiale, l’Église doit éviter d’être stimulée à louer avec une grande ferveur, comme si le Saint Esprit était déjà en opération avec puissance dans son milieu. Cela pourrai représenter un “feu étranger” dans la présence du Seigneur.                   

Mais au moment que le Saint Esprit commence à toucher et délivrer  la congrégation , Lui même poussera la louange avec plus de liberté et chaleur, réflexe de  cette visitation. Mais même en ce moment, les croyants doivent être prudents et contrôler leur comportement, de façon à éviter de se faire remarquer, car pendant le culte ils doivent concentrer leurs attentions  uniquement sur le Seigneur Jésus, et éviter des conduites bizarres qui pourraient transmettre aux visiteurs une mauvaise impression, de perte de raison ou de bon sens.                               .

5. La Procédure d’adoration doit être compatible avec le culte public.
Si je me trouve tout seul chez moi en adoration au Seigneur, je peux le faire avec plus de liberté. Je peux me prosterner le visage au sol, je peux danser d’allégresse. Mais si je suis dans un culte publique je dois faire attention avec: (1) ordre au culte (I Co 14:40), (2) ne pas déranger les autres, et (3) ne pas scandaliser les visiteurs, qui peuvent croire que je  suis hors de ma raison normale (I Co. 14:23, 29-33).

6. Les émotions humaines ne touchent pas le coeur Seigneur.
Considérons  l’exemple de l’arche au milieu d’Israël dans le temps d’Eli et de Samuel, quand elle fut prise par les Philistins  (I Sam. 4:3-11). Le Seigneur ne fut touché, ne manifesta point Sa présence gracieuse au milieu d’Israël quand ses enfants ont apporté l’arche,  se réjouissaient et criaient, car ils étaient convaincus que le Seigneur était entre eux.  Ils possédaient la “foi” et l’enthousiasme, mais le Seigneur était absent car ils ne vivaient pas en sanctification, donc, sans faire plaisir au Seigneur.     

Conclusion

Le Seigneur accepte les louanges de Son peuple uniquement quand les musiciens et les chanteurs d’un coté, et la congrégation de l’autre, vivent dans l’Esprit, en sanctification et en obéissance au Seigneur, et viennent au culte pour apporter leurs gratitude dans leurs coeurs pour louer le Seigneur.               

Pour commencer à chanter au Seigneur et offrir des prières de glorification et de  gratitude, les croyants doivent démontrer de la révérence, crainte au Seigneur, et amour au Seigneur. Ils doivent encore se placer en communion les uns avec les autres et servir le Seigneur.                             

Quand le culte commence, les croyants doivent rechercher une communion plus profonde avec le Seigneur à travers du pouvoir du sang de Jésus, qui purifie les serviteurs de tous les péchers. C’est ainsi que l’Eternel acceptera la louange,rendra visite  et édifiera Son peuple. Quand le Saint Esprit prit la décision de révéler à l’Église, par l’apôtre Paul, les procédures de déroulement d’un culte au Seigneur,Il fit référence dans I Co 14:23-32, uniquement aux dons spirituels (révélation,langues, interprétation), aux louanges par des Psaumes et à l’enseignement; avec des instructions précises sur l’usage des dons avec sagesse, leurs jugement et utilisation avec bienséance et ordre (verset 40). Il ne dit rien sur la position que les croyants doivent se tenir pour chanter (assis, prosternés, debout), ni sur l’emploi d’expressions corporelles (mains levées, paumes, danses, etc..). L’important dans un culte offert par l’Église au Seigneur, c’est la présentation du croyant comme un vrai adorateur, prêt à L’adorer en esprit et en vérité. Dieu, de son coté, exige de rencontrer les possibilités de parler à Son peuple lors d’un culte, pour l’édifier et le corriger. Cette adoration ouvre un chemin pour que le Seigneur puisse manifester Sa gloire, exprimée par les dons spirituels, y compris avec des signes qui mènent au salut des croyants.